C’est un peu par hasard que nous avons rencontré la chanteuse brésilienne Raquel Coutinho. Et le hasard a bien fait, nous avons rencontré une musique organique et une chanteuse passionnée qui s’inscrit dans le renouveau de la musique par les femmes. On peut remonter à Bjork ou PJ Harvey et arriver à M.I.A., Santo Gold ou Ebony Bones, sans parler des brésiliennes Ceu et Cibelle pour se rendre compte ce que ces musiques réalisées par des femmes apportent de mélanges iconoclastes et d’énergies organiques.

Raquel nous raconte comment, depuis sa ville natale de Bela Horizonte (dans la région du Minas Gerais) où la musique regionale reigne en maître, elle en est arrivée à s’enfermer 4 années dans une ferme, alimentée en musiques nouvelles (voir les noms cités plus haut) par son producteur (et futur mari) et en ressortir avec un album visceral rempli à ras-bord d’énergies mêlées entre le candombé, le candomblé, le congado et les pulsions electro-rock modernes.