Une icône de la samba…débarqué à La Bodega!(28/11/09)

11:42 chronique

 

La venue de Sombrinha, ex-membre du mythique groupe « Fundo de Quintal » à Bruxelles pour la « Festa da cachaça » était une occasion de découvrir La Bodega. Lieu connu pour les soirées qui s’y déroulent, (on pense par exemple aux « Stictly niceness », sans les avoir fréquentées) celle de ce samedi 28 novembre était d’une originalité à nulle autre pareille. Par le mélange improbable qu’elle a proposé, la programmation a tenté de satisfaire la communauté brésilienne en s’alliant les divers groupes de population : les gens de l’Etat de Goias, sans doute, avec Junior & Rogério, et leur « country brésilienne », et le public « soirée », qui a pu déguster son lot de beats électroniques, certains danseurs pratiquant même une danse musclée plus qu’acrobatique et qui avait au moins pour mérite d’égayer quelque peu une musique lassante et omniprésente par son volume sonore. Les cariocas et autres amateurs de samba ont du cependant, patienter jusqu’à après deux heures du matin pour voir apparaître la star du soir, accompagnée d’Osman Martins et de son groupe.

 

Le concert de Sombrinha ayant été assez bref, (une petite heure) on ne peut pas garantir que ceux-ci ont été pleinement comblés, mais qu’importe, ils se sont donnés à fond pendant que durait le concert, et l’ambiance était chaude! Jeunes filles superbement mises en valeur par les mouvements débridés que provoquaient la samba, femmes plus âgées qui laissaient exploser leur joie, personnes moins expertes, qui étaient prêtes à se laisser tenter par la danse, tant un bon fluide courait dans les corps. On aurait cependant souhaité un accueil de meilleure qualité pour un musicien de cette trempe, qui n’a, avec son groupe, bénéficié d’un éclairage propre qu’à la moitié du concert. De plus, le matériel de sonorisation n’était pas adapté puisqu’Osman, qui accompagnait Sombrinha, n’a pu obtenir un son correct pour sa guitare et a du se limiter à son cavaquinho. Pour cet aspect là, et la difficulté à communiquer dans un environnement sonorement étouffant, on regretterait presque le « Rio50° », dernier évènement organisé l’année dernière par la revue Brazuca au Senghor, qui était, il faut le dire, plus cosy-mais sans doute moins adapté au public brésilien !

 

Aymeric Lehembre

 

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