La Guyane et Maufrais

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C’est sur les traces de R. Maufrais que nous abordons un aspect de la réalité guyanaise. Aventurier courageux qui a disparu au cours d’une expédition quasi en solitaire, dans les années 50, R.Maufrais a fait couler beaucoup d’encre. Parmi ceux qui se sont intéressés à son histoire, Geoffroi Crunelle, que nous avons à l’antenne (président de l’Association des Amis d’Edgar et Raymond Maufrais, ou A.A.E.R.M., basée à Toulon). Il nous explique quels sont ses liens à lui avec la Guyane et comment est né son intérêt pour cet aventurier qui a marqué la jeunesse d’après guerre. Le tout est agrémenté de morceaux qui reflètent la réalite musicale de cette enclave française en Amérique du sud.

ATTENTION…la premiere intervention tel. de notre invité est difficile d’écoute (cf probleme de réseau> nous l’avons retranscrite ci-dessous) mais les suivantes sont OK (car on est passé au tel. fixe)

RETRANSCRIPTION de la premiere intervention de Geoffroi Crunelle

Comme tu as précisé que c’était en France qu’on avait beaucoup parlé de cette affaire Maufrais, il faut préciser qu’en Belgique aussi il y a eu beaucoup d’échos de cette aventure, de cette exploration, puisque le journal « Le soir » en a parlé, « Le Soir illustre » aussi, et il y avait notamment le magazine « Spirou », qui présentait chaque semaine une BD qui était plutôt à caractère historique. Et donc, en 56, j’avais 5 ans à l’époque (comme ça vous connaissez tous mon âge !), j’habitais à Jette avec mes parents et mon frère, et j’ai découvert une BD (dans le journal « Spirou ») qui était consacrée à Raymond Maufrais. En réalité il y en a eu 3 : deux en 56 et une en 58, et c’est une de celles de 56 qui m’a vraiment marqué. En effet, cette histoire se terminait sur un point d’interrogation, car on parlait de la disparition de Raymond, et que son père, Edgar, était parti à sa recherche. Il était parti en 1954 et il commençait ses expéditions de recherche au Brésil, en Guyane. Et donc ça a été une sorte de flash, pour moi, et à partir de ce moment-là j’ai commencé à réunir des informations, à collecter des documents sur Raymond et Edgar Maufrais, sur ses expéditions de recherche, et, de fil en aiguille, sur la Guyane. Donc je me suis intéressé effectivement à ce département. J’avais envie d’aller y vivre, pas nécessairement de refaire le trajet de Maufrais, car je n’avais pas vraiment de capacité ou d’envie de faire de l’exploration dans la jungle. Mais j’avais comme objectif d’aller vivre chez les Indiens de Guyane (un objectif que j’avais à mes 18 ans). Il y avait un certain André Cognat, qui au début des années 60 avait obtenu une bourse Zellidja pour aller en Guyane, mais il a chaviré et a été recueilli par des Indiens quelques temps. Puis il y est retourné en 1964 et il y est resté toute sa vie. Il a créé un village, fondé une famille, et il a vraiment réalisé son rêve, c’est-à-dire de passer toute sa vie chez les Indiens.

Aymeric: pardon Geoffroi, de qui parlais tu ?

De André Cognat, un ouvrier métallurgiste de la banlieue de Lyon, et qui partait comme ça pour un voyage précis d’un mois ou deux, et qui, suite à son accident sur le fleuve a été recueilli par des Indiens, mais il a eu un coup de foudre, et a donc eu l’idée de passer toute sa vie avec ces Indiens du sud de la Guyane.

Voilà, ça c’est un petit peu ce que j’avais envie de dire (pour mieux éclairer le contexte), et donc en 1971, je suis parti là-bas pour essayer d’y trouver une solution professionnelle ; j’ai pu aller travailler comme instituteur chez les Indiens Palikours, au nord du fleuve Oyapock, qui fait frontière avec le Brésil, donc à l’Est de la Guyane. Ça a été une expérience qui n’a pas pu se poursuivre. J’ai fait après des études d’agriculture tropicale, en Belgique, à Ath, et en 1974 j’y suis retourné, à Saint-Laurent-du-Maroni cette fois, côté Surinam, à l’ouest de la Guyane. J’y suis resté quelques mois et ai tenté de créer une exploitation maraîchère mais ça n’a pas marché non plus. Une troisième fois, je suis allé avec ma femme et mes enfants, (je me suis marié, en Guyane en 1972, avec ma femme, qui est belge). Ils m’ont accompagné lors de ce 3ème séjour, et donc, entre 1977 et 1978, on a vécu à Maripasoula, avec nos deux enfants, j’y étais technicien agricole tropical. Voilà. Ça a été mon bref parcours en ce qui concerne la Guyane (parce qu’il y en a eu d’autres). Mais j’ai fait en gros trois séjours plus ou moins long en Guyane.

C’est la Bolchevita dans l’Attirail

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Après avoir fait escale en Slovénie, Hongrie et République tchèque lors de ses 3 premiers volets en 2022, la caravane « East but not last » partagera cette fois son goût immodéré pour la « Bolchevita« , en compagnie de L’Attirail, formation hexagonale hors normes dépoussiérant les riches traditions musicales populaires d’URSS et de ses satellites à travers ses 4 premiers albums, publiés entre 1996 et 2002

Calypso #4 les « pendules à l’heure »

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Cette quatrième émission de la série est un voyage temporel qui passe en revue l’histoire des enregistrements, les principaux pionniers et les morceaux qui marquèrent l’histoire, voire la préhistoire du Calypso

 

Films et musiques du monde

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Dans cette émission nous passons en revue quelques films (majoritairement documentaires) qui mettent en scene des musiciens de divers endroits du monde, depuis le fameux « Buena Vista Social Club« , qui a ouvert des portes sur le monde des musiques, au « Massilia Sound system -Le film« , qui suit le parcours de ces artistes et leur combat pour une culture, ouverte et métissée

 

Calypso #03 Carnaval et percussions

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Un rapide panorama de l’historique du Carnaval à Trinidad&Tobago, et des percussions dont il est indissociable, notamment le développement du pan, instrument des steelbands fabriqué à partir de bidons, mais aussi les ‘riddim sections’ qui les accompagnent (ou pas), et un détour par la tradition des tassa drums, même si ceux-ci ne sont pas à la base un élément du calypso.

Général Alcazar: « je me suis construit une culture des voyages* »

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Patrick Chénière, la personnalité derrière Général Alcazar est décedé fin 2013. Quelques projets discographiques étant alors en cours, c’est l’association « Les amis du Général Alcazar (Laga) » qui s’est chargée de les mener à terme. Mais ils ne se sont pas arrêtés là, se lancant aussi dans la production de t shirts, l’organisation d’événements, et même un partenariat avec un musée, à Sète, pour faire vivre des objets qui avaient appartenus à Patrick. Rétrospective. Et échange avec Sophie, de LAGA.
*Citation de Général Alcazar extraite d’un article de Stéphane Davet (pour « Le Monde »)

ElectroCumbia : Memo Pimiento présente « Classe-Hic »

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Depuis le début des années 2000, une série de musiciens latino américain se cherchent de nouvelles voies pour leurs rythmes locaux. L’utilisation d’instrument électronique évidemment fait partie de ces recherches, mais aussi de puissantes influences de musiques avant-gardistes qui tordent les mélodies, les sons et les beats dans tous les sens. Ca donne l’électro-cumbia !

À Bruxelles, le musicien Memo Pimiento travaille avec sa compagne ce genre d’hybrides étrange. Il sort un nouvelle EP (« Classe-Hic« ) enregistré dans un hôtel à Mexico, dans lequel il est resté coincé, avec femme et enfant, pendant les 21 mois qu’a duré le covid dur dans cette mégalopole. Sa voisine de chambre, pianiste classique lui a inspiré ces 4 mélodies classiques revisitées en cumbia psychotique.

On parle donc de cette électro-Cumbia venue de toute l’Amérique Latine et du processus de créations de sa musique belgo-mexicaines…

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La Belgique chante !

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Tentative d’approche de l‘esprit belge à travers ses musiques populaires en 4 chapitres :

1) Quand la Belgique zwanzait
Maurice Chevalier -Manneken-Pis
The Stella Boys – Stella Artois March
Bobbejaan Schoepen – café sans export
Joseph Hotte et son accordéon – bella bonita

2) La Belgique chante ses particularités
Karine et Rebecca -il pleut toujours dans ce pays
G. Bastogne – La p’tite Belgique
L’orchestre Lou Pascal – Petit Pierre et Saint Nicolas

3) Régionalismes
Nanesse et les Les Nanas – Mamy-Blue
Jean Dehjam – L’farandole du Pasturages
Rocco Di Quinto – Comme j’ai toujours envie d’aimer
Pol’s – Scheil Zat

4) L’humour à la belge
Toone – Frottin’ Blues
Urbanus – Quand Les Zosiaux Chantent Dans Le Bois
Pol’s – Les Bordels De Bruxelles
Bobbejaan Schoepen – Aneries

Calypso #02 : cocktail, procès et petites pépées

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Avec Cyprien, qui a prépareé cet épisode, et Alexis, nous parlons de la génèse et des péripéties judiciares de l’énorme tube que fut « Rhum & Coca cola » chanté par les Andrew Sisters. Chacun des prétendants ayant-droit voulu, au cours de nombreux procès, grapiller sa part de l’énorme gâteau du hit qui popularisera le calypso dans le monde entier.

Ensuite, Cyprien nous emmène en bateau à travers les îles des Caraïbes sur lesquelles ils retrouvent toutes les calypsoniennes (chanteuses de calypso) et nous partage leurs meilleurs chansons.

C’est ça, le calypso !

Calypso #01 : mise en bouche et en contexte

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Ceci est le 1er volet d’une série (qui aura une fréquence mensuelle)
Nous embarquons aujourd’hui avec Alexis et Cyprien pour un long voyage sur l’histoire du Calypso!

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