Une présentation des trois Nuits du Botanique en lien avec la programmation de Djiboutik
• 25/04/2024 : Musée : Širom (Slovénie) + Le Cris du Caire (Egypte/France) Nous discutons en anglais par téléphone du parcours d’Abdullah Miniawy, le chanteur et concepteur du projet « Le Cri du Caire »
>> https://botanique.be/fr/concert/ao-dora-morelenbaum-2024
Comment prendre racine dans un lieu alors qu’on n’y a pas grandi ? Cette question préoccupe l’auteur alors qu’il prépare son premier voyage d’adulte. Enfant d’expatriés, déplacé aux quatre coins du monde, l’ailleurs tropical et ses attraits le taraudent tandis qu’il tente de s’enraciner dans son pays natal, la Belgique. Son regard sur les contrées qu’il se met à arpenter (Brésil, Mexique) reflète une curiosité désintéressée et un désir de s’immiscer dans ces mondes avec souplesse, en suivant leur rythme. Outre des musiciens, les nombreuses rencontres faites par l’auteur donnent chair au propos. On navigue entre beat generation et recherche d’une sagesse, entre récit de vie et carnets de voyages.
Animateur radio au long cours, Aymeric Lehembre a cherché à connaître plus en profondeur différents endroits et à en partager le ressenti qu’il en avait. L’Amérique latine l’a toujours attiré jusqu’à ce qu’il y vive et y devienne guide touristique.
La cueca est un genre associé aux racines, au Chili populaire. Qu’en est-il quand on est déraciné? Que ce soit par la violence de l’exil, pour des raisons économiques ou autres raisons. Comment est vécue la cueca depuis la distance? comment se connecter à sa propre terre à plus de 10 000 kilomètres de distance? à l’instar de la « cueca sola » qui parlait d’abscence, peut-on parler d’une « cueca lointaine » lorsque nous sommes éloignés ?
Toutes ces réflexions accompagnées en musique live par Trino Colectivo, un projet musical et artistique né à Bruxelles qui désire faire découvrir, partager la cueca à tous les Bruxellois et Bruxelloises.
On accueille Zlatina Rousseva la directrice artistique du festival pour un focus sur quelques films qui ont un lien avec la musique (dont le très remarquable film d’ouverture The art of losing) et un zapping sur quelques coups de coeur et invités du festival.
En illustration une image du film de clôture tourné en Afrique du sud !Aitsa
Conseils pour cette fois : Sanam : et le CD orientalo-bruitiste « Aykathani Malakon » et Mohammadali Najafpour le spécialiste du tar et du sétar avec un album aux atmosphères étranges et captivante : « Crystal Lexicon »
On vous parle des parutions récentes de CDs, entre fin 2023 et début 2024, avec ce mois-ci un focus sur ce qui vient de l’orient, depuis le Sahara jusqu’aux confins de l’Iran et ensuite, quelques sons de l’Afrique sub-saharienne.
Bonne écoute !
ORDRE – CHANSON – ARTISTE – DUREE – ALBUM – ANNEE DE SORTIE
Un pas de côté pour s’intérésser à deux artistes (et amis) impliqués dans un travail d’écriture et de création un peu en marge des cases conventionnelles. On en parle!
Décédé fin novembre 2023, Shane Mac Gowan aura marqué une génération, avec son grope « The Pogues« . Petit coup d’oeil rétrospectif sur le parcours d’un émigré atypique, qui a porté haut les couleurs de l’Irlande.
En présence de Luc (musicien Belge) et Ian (chercheur et musicien Irlandais) et avec J.J., un correspondant téléphonique Irlandais fan de la première génération.
Jacque Falcheti présente « Crua ». On l’attrape au cour d’une tournée européenne qui lui fait traverser 8 pays du continent. Nous conversons en frantugais et en chansons live.
CONCERT
Vendredi 23 février 20h Le Baixu :
Rue Picard 3
1080 Bxl – SHEDS – Tour & Taxis
Fredy Massamba présente « Trancestral ». 45 minutes d’entretien sur la carrière et la dernière production du chanteur du Congo Brazzaville, installé à Bruxelles depuis plus de 20 ans.
CONCERT
Vendredi 23 février 20h Muziekpublique :
Square du Bastion 3
1050 Ixelles
Ayant une formation classique, Cesar Fernandez nous partage ici certaines balises, en apéritif: quelques oeuvres emblématiques pour lui (une symphonie typique pour les mexicains, un groupe pop/rock dont le chanteur use d’une voix de fausset, et un mariachi qui casse les codes traditionnels).
Et puis, place aux choses sérieuses, à savoir, deux morceaux interprétés en live (vihuela et violon).