Le groupe existe depuis une dizaine d’années, avait été repéré par le label de David Byrne, Luaka Bop, et bénéficiait de la diffusion de celui-ci. Jusqu’à ce que ce label perdit le deal avec de gros distributeurs (Warner ou Virgin) et qu’il du licencier tous les groupes. Los Amigos Invisibles, comme beaucoup d’autres groupes d’Amérique Latine, ont du refaire tout le chemin pour sortir de l’invisibilité dans laquelle ils étaient tombé en Europe. Heureusement les voilà repêchés par un nouveau label: Nacional Records. Ce label prend en main tous les groupes latinos qui n’ont pas cette étiquette « exotique » qui plait tant en Europe, donc les groupes rock, hip hop, funk, pop d’Amérique Latine. Ils nous en parlent, ainsi que de leurs rapports avec le régime de leur pays d’origine (le Vénézuela) au cours d’une interview qu’ils nous ont accordé au festival « Couleur Café »

C’est un peu par hasard que nous avons rencontré la chanteuse brésilienne Raquel Coutinho. Et le hasard a bien fait, nous avons rencontré une musique organique et une chanteuse passionnée qui s’inscrit dans le renouveau de la musique par les femmes. On peut remonter à Bjork ou PJ Harvey et arriver à M.I.A., Santo Gold ou Ebony Bones, sans parler des brésiliennes Ceu et Cibelle pour se rendre compte ce que ces musiques réalisées par des femmes apportent de mélanges iconoclastes et d’énergies organiques.

Raquel nous raconte comment, depuis sa ville natale de Bela Horizonte (dans la région du Minas Gerais) où la musique regionale reigne en maître, elle en est arrivée à s’enfermer 4 années dans une ferme, alimentée en musiques nouvelles (voir les noms cités plus haut) par son producteur (et futur mari) et en ressortir avec un album visceral rempli à ras-bord d’énergies mêlées entre le candombé, le candomblé, le congado et les pulsions electro-rock modernes.

Stand up Brother and Sister!

Special Gil Scott Heron: Djiboutik vous plonge dans l’univers du Godfather of slam poetry et vous livre un entretien exclusif

The revolution will not be televised but on space shuttle of djiboutik Listen and fly…together

Jeanne Debarsy (chapardeuse de son) & Marjolaine Chauvaux (musicologue) sont parties pour une recherche sur la transmission de la musique à Madagascar. Elles nous transmettent ces informations et nous continuons donc la chaine en leur permettant de vous parler de leur périple et de vous faire écouter toutes ces riches musiques malgaches sur les ondes de Radio Panik.

Baloji est venu nous présenter ses deux disques ( deux en un!) au cours d’une émission où nous abordons son parcours personnel, qui tisse des liens entre la Belgique et le Congo, les questions musicales (les préjugés des gens du hip-hop sur la guitare et les questions de rencontre de genres musicaux, chères à Baloji) ainsi que, pour finir, l’état actuel des relations entre l’Europe et le Congo (l’aide au développement et la Monuc). Mais « tout ceci ne nous rendra pas le Congo! ».

plus d’infos sur Baloji: www.baloji.com

Nous avons rencontré l’auteur/compositeur espagnol Tonino Carotone. Ce chanteur, connu grâce surtout à ces collaborations avec Manu Chao, mélange les cultures méditéranéennes, principalement espagnoles et italiennes. Son caractère, son look, sa musique font de lui un personnage à part entière, casi-cinématographique. Manu Chao dit de lui qu’il est une de ces principale inspiration, rien que ça, c’était une bonne raison d’en savoir un peu plus.

Son dernier album « Ciao Mortelli » recèle quelques chansons bien senties et une foule de collaboration avec, entre autre, Gogol Bordelo, La Bandabardo et bien sûr l’inévitable Manu Chao.

• Vous retrouvez ci-dessous l’émission qui lui est consacrée avec l’interview et les traductions

Thierry Noville, le programmateur musique du monde et cinéma de l’Espace Senghor, est venu nous parler du programme du festival qui s’y déroulera les 27-28-29-30 mai 2010.

Réservation et renseignement

A l’occasion du festival du Charango de ce vendredi 21 mai 2010 aux Bozar, nous recevions Alfredo Coca, un des maîtres du charango bolivien, et César Guzman, un jeune multi-instrumentiste chilien qui présentera un répertoire de charango comptemporain. Ils nous parle de cet instrument, une petite guitare faite à la base à partir d’une carapace de tatou, et de sa place dans la culture andine.

Le chanteur du defunt groupe Gnawa Diffusion, Amazigh Kateb, nous revient avec un nouveau projet solo. Amazigh a voyagé pendant quelques mois avant que ne renaisse l’envie de monter sur scène. Pour ce faire il réunit des amis musiciens et enregistre un nouveau CD. Julien et Etienne de l’assos « Autres Mondes » l’ont rencontré à Paris avant un concert au Babel Café. Nous vous diffusons quelques passages de l’interview qu’ils ont réalisé et de nombreux extraits de l’album « Marchez Noir »

Aymeric est allé interviewé le chanteur afrobeat Femi Kuti lors de son concert à Louvain. Femi Kuti est le fils de Fela Kuti et le frère de Sean Kuti et, dans cette famille, c’est le plus ouvert à l’expérimentation. Il nous explique ça et d’autres choses comme son engagement politique avorté lors de cette longue conversation.