Temps fort au BSF

1:14 Contact

Outre les têtes d’affiches comme Patti Smith ou Ayo, qui se sont produits au B.S.F cette année, la pluie a aussi effectué un show redoutable, ce dimanche 17, dernier jour du festival. Cela n’a pas empêché Sergent Garcia d’avoir son public, et de clôturer en beauté. D’autres artistes, comme Winston McAnuff ont pour leur part assuré de belles prestations au cours de cette 13ème édition.

Jamaïcain basé à Paris et auteur en 2013, avec son comparse Fixi, d’un disque bien accueilli par la critique (A new day), Winston McAnuff à su mettre à profit le peu de temps imparti pour partager avec le public le meilleur de son art. L’émotion portée par la voix de Winston était à son comble lorsque celui-ci , sur «Garden of love », est descendu dans le public avec une rose lumineuse à la main, et s’est permis un petit tour, dansant par-ci par là avec l’une ou l’autre, et suivi par les plus irréductibles de ses fans.

On reste admiratif devant la belle énergie de ce vétéran de la scène, qui ne manque pas une occasion de se faire plaisir en sautillant quand les rythmes le prennent, et dont l’optimisme est contagieux, malgré la dure réalité reflétée parfois par ses textes (« Johnny »). Malgré ses récents écarts vis-à-vis du reggae classique, il nous rappelle ses racines, dans « Ras Child », et fredonne même le refrain de « Iron, lion, Zion », avant de prendre congé et de nous laisser avec ses deux acolytes. Fixi clôture le set avec un solo d’accordéon qui flirte avec le psychédélisme, et le troisième acolyte, Marcus, beat-boxer de son état,  continue d’assurer avec sa bouche la majeure partie des rythmes de cette formation bien originale.

Pas de commentaires.