Black Flower “Absyssinia Afterlife” 2014

Les jeunes musiciens ont maintenant accès à toutes les musiques et Nathan Daems, jeune espoir du saxophone jazz flamand met à profit ces multiples influences pour créer une musique hybride à base d’Ethio-jazz psychedelic, de rock, de jazz, de dub et d’expérimentation contenporaine. Sa bande de musiciens mercenaires se livre à des improvisations relativement structurées et explosives ou l’énergie brute et le climax sont les graals à atteindre!

The Lions “Soul Riot” 2015

Le groupe reggae enmené par les musiciens des Hepcats, signé sur le label Stone Throw (label plutôt hip hop), nous propose un son vintage pèché dans les trésors jamaïcains des années 70. Les Upsetters sont réssucité pour l’occasion dans des hymnes reggae-rocksteady, il manque juste le créole jamaïcain pour qu’on y croit vraiment. Mais quelques surprises nous attendent cependant: Les accents soul du morceau “Going Nowhere”, le funk hip hop de “Rhythm Rock” et une étonnament excellente version du “Magnifcient Seven” des “Clash” (la filiation est pourtant assez évidente entre punk rock anglais et ska punk américain) cette version va faire un malheur sur les piste de danse! Le gros son analogique un peu crasseux nous emporte, on pense parfois à Toots And The Maytals, mais le sucre des mélopés nous écœure parfois aussi!

Kali Mutsa “Souvenance” 2014

La légende la chanteuse actrice franco-chilienne Celine Reymond et le producteur Chilien Cristobal Montes. On est en plein dans le renouveau des musiques latino-américaines. L’electronique remplace les musiciens et l’assimilation et la créativité remplace le riche patrimoine naturel d’amérique latine. On se retrouve donc avec des climats sidéralo-tropical où la limite entre les inventions style SKIP&DIE et techno boudin est parfois hélas franchie. On peut cepandant trouver quelques énergiques passages intéressants où se cotoient envolées gitanes surboostée et musiques andines futuriste Manque quand-même encore une production à la hauteur afin de sentir les basses nous vriller les entrailles!

The Bones Of J.R. Jones “Dark Was The Yearling” 2014

Jonathon Linaberry, est un punk qui s’est mis au Bluegrass en format one man band! C’est étonnant, je suis curieux de voir ça en live! Par contre le disque est enregistré avec plusieurs pistes, des musiciens et des choristes, tout en restant quand même très modeste! C’est joli, ça sent le cowboy rouillé et l’orchestre bastringue à souhait. Notre homme n’a pas encore la carrure et le vécu pour rivaliser avec les bluesmen dont il se réclame comme Robert Johnson!

Amarfis & La Banda De Atakke “Internacional” 2015

Les musiques d’amérique latine suivent en gros 3 voies, la créativité électro avant-garde dans les grandes villes, un retour aux sources vintage chez les groupe extra continent et une commercialisation électro kitch outrée dans les campagnes! Amarfis, lui continue sa route tracée depuis delongue date sur son île natale: la République Dominicaine! C’est à dire un merengue classique joué avec de véritables instruments suivant la recette locale. Seules concessions faites à la modernité: une rythme accéléré et quelques flow raps en anglais. Mais c’est normal, ce gars nous balance ses sons depuis New York où il est installé. Ce disque s’adresse uniquement aux danseurs, n’essayer pas d’écouter ce disque d’une traite, vous risquez au pire de le jeter par la fenêtre après 4 chansons, au mieux de vous retrouver à danser frénétiquement sur la table de votre salon! Les subtiles variations qui différencient les chansons ne sont pas perceptibles aux non-initiés!

Fundo De Quintal “Só Felicidade” 2014

Le groupe Fundo De Quintal est le fondateur du style “pagode”, un sous-genre de la samba, plus populaire et joué sur des instrument fait maison. C’est à la fin des années 70 que ces musiciens se rassemble au sein d’un” Bloco” groupe de carnaval comprenant des danseurs (surtout) et des musiciens, dans le quartier de Ramos, en périphérie de Rio. Le groupe est devenu petit à petit une référence dans la monde de la samba. Il s’agît de leur 31ème album officiel et on ne peut pas dire, surtout en tant que béotien comme moi, qu’il diffère des 10 précédents! Mais ces musiciens ont encore la patate, ils n’inovent plus mais une énergie encore verte irigue ces 15 nouvelles chansons originales.

Kora Jazz Band “Back To Africa” 2014

Faisant suite au Kora jazz Trio, le Kora Jazz Band poursuit kle travail de rapprochement des musiques mandingues et du jazz. une série d’invité ajoute des couleurs à cette rencontre, Andy Narell au steelplan, Ousmane Kouyaté à la guitare, Adama Condé au balafon, Cyrille Maillard aux timbales, Kandet Dioubaté et Monica Pereira au chant. Ce qui nous donne une palette de fusions un peu artificielles et veines, on ne comprends pas toujours le sens de faire par exemple du jazz bebop à la kora? Malgrès tout on ne peut nié la qualité des musiciens et un swing assez efficace.

Djessou Mory Kanté “River Strings – Maninka Guitar” 2014

Guitariste renomé pour les têtes couronnées des musiques du Mali et de Guinée, Djessou Mory Kanté sort de temps à autre un album à son propre compte. Il se dit ici inspiré par le fleuve Niger, la puissante rivière qui relie entre eux une bonne partie des états de l’Afrique de l’ouest. Effectivement on sent la course linaire des eaux vers la mer. Voilà un disque plaisant qui s’écoute comme on regarde les eaux du fleuve glisser interminablement, toujours pareilles, toujours différentes.

Fabiano do Nascimento “Dança dos Tempos” 2015

Ce jeune musicien brésilent a été éduqué dans une famille de musiciens et c’est naturellement qu’il a dédié sa vie entière à la musique. A Los angeles il a partagé sa passion au sein du Triorganico et en studio avec une série d’artistes de renomée international. Le voilà dans un disque typique pour ce genre de passionné déraciné: des esquisses de rythmes brésiliens, Forro, ciranda, samba choro, etc. Le tout pimenté de quelques pointes de jazz indolant. On pourrait y voir une héritier de Luis Bonfa (celui de “Manha de Carnaval”). Le tout reste très abordable car les mélodies l’emportent sur le désir de renouveau. La production très naturelle respecte les espaces dans lesquelles ont été gravé ces musiques inspirées. On pourrait quasiment mesurer la surface en m2 rien quen’ écoutant l’amplitude des reverberation.

Joyce Moreno “Raiz “ 2015

En 1964, une toute jeune fille de 15 ans entre en studio pour la première fois. Nous voilà maintenant 50 ans plus tard, l’adolescente est devenue un monument de chanson brésilienne. Elle se remémore cette époque en reprenant les chansons qui baignaient le quotidien de son enfance. Bien sûr, les versions ont franchement évolué, mais on ne peut toutefois pas paler de versions contemporaines, ces samba-jazz ne sont ni ringardes, ni modernes, elle sont simplement intemporelles. Et la voix de Joyce est d’une souplesse que bien des anciens du 3ème âge lui envierait! Voilà un doux cocon languide bienvenu en ces frimas de l’hivers Bruxellois!

El Komander “Cazador” 2015

Alfredo Ríos commnence sa carrière en 2008 et depuis il est devenu le chanteur des campagnes le plus rentable du Mexique. Ne me demandez pas ce qui fait son succès, la seule chose qui nous importe chez Djiboutik, c’est le clin d’œil à notre ami Aymeric a San Cristobald de las Casas! Faites quand même un tours sur son site internet (http://www.elkomander.com), les photos vont franchement vous détendre!!

Atsushi And The Moisties “Moisty Atsushi” 2014

Les japonais sont de grands fans de ska, le saviez-vous? En voilà un, émigré en Nouvelle zélande, qui, sans se démonter, continue à partager sa passion pour ces vielles musiques jamaïcaines. Reggae, Ska et Rocksteady comme si on y était, en Jamaïque en 1966, accent japonais dans les sous-titres en plus! Et costume de Panda géant au sourire béat!