Claude Flagel nous raconte : ses collaborations internationnales

11:32 Contact

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John Wright

Le thème est « Quelques rencontres en dehors de la Belgique ».

Fredy Reyna était l’attaché culturel du pavillon du Vénézuéla pendant l’Expo 58. C’est la découverte du cuatro, dont il était un virtuose qui m’a fait adopter cet instrument et abandonner la guitare. C’est un salut aux musiciens vénézuéliens en ces temps difficiles.

1. Seis numerao, pasaje par Fredy Reyna, lors d’un concert à Bruxelles en 1981.

J’ai beaucoup travaillé depuis 1969 avec des musiciens et des musicologues hongrois. C’est en 2004, à l’occasion d’un film d’Alexandre Keresztessi montrant la présence et l’influence des Wallons en Hongrie depuis le Moyen-Âge que fut imaginé un concert qui, parallèlement, illustrait les similitudes ou les différences des emprunts à des thèmes communs.

2. Jésus cherche à se loger avec Kati Juhaz et Carmina Danubiana.

Le village de Vieuxville se trouve entre Comblain-au Pont et Barvaux, en province de Liège.
Cette suite des « petites danses » a été notée par un notable local qui jouait du violon.
C’est en 1977, pour une émission de la radio-télévision hongroise, que se sont retrouvés à Budapest quelques musiciens et danseurs de pays « occidentaux ». Ce sont des musiciens hongrois qui m’accompagnent au violon, à la contrebasse et à l’épinette.

3. Suite de Vieuxville avec des musiciens hongrois, à Budapest en 1977.

La réalisation d’un disque consacré aux danses et contredanses de la Révolution de 1789 a été possible grâce à mon ami Jean Leber qui dirigeait l’Ensemble Orchestral de Marseille. L’Allemande était une des danses à la mode depuis les années 1760. L’occasion pour moi de graver la Deutsche Tanz n° 3 de l’opus KV 602 de Mozart dans une version dansable.

4. Danse allemande n°3 par l’Ensemble orchestral pour le disque Le Bal des citoyens

Dans ce même disque, le duo de violon Jean Leber-John Wright mérite une anecdote.

5. La Mère Duchesne par John Wright et Jean Leber.

J’avais rencontré John Wright en 1972 à Strážnice. Lorsque l’année suivante et grâce à lui, j’enregistrais l’album « Spécial Vielle » pour « Le Chant du Monde », ce ne pouvait être qu’avec lui pour ces marches de mariage auvergnates.

6. Marches nuptiales, avec John Wright.

Parmi les personnalités marquantes de cette époque, René Zosso a une place particulière. On nous a quelques fois comparés, voire opposés, alors que nous étions amis et complices. Il était aussi à Budapest en 1977, et nous avons mené ensemble « à la goule » ce branle béarnais.

7. Bonsoir le maître… avec René Zosso à Budapest en 1977.

Michel Corrette, lorsqu’il écrit ses Concerto Comiques, utilise des thèmes musicaux populaires en vogue, chansons ou contredanses. Il intègre aussi dans l’orchestre baroque des instruments comme la vielle, la musette, la trompe de chasse. Pour le disque consacré à ce compositeur éclectique, j’ai ainsi rejoint l’orchestre nantais Stradivaria en 1996

8. Margoton, 3° Concerto Comique avec Stradivaria.

Depuis le Moyen-Âge, musiques, chansons, danses et instruments voyagent, portés par des musiciens qui échangent leurs savoir-faire et leurs répertoires. Cet arrangement sur « la Volta », tube aux origines médiévales dont des traces ont encore été recueillies dans le folklore hongrois par Zoltan Kodaly, illustre ces continuelles migrations et appropriations.

9. Variations sur la Volta avec Carmina Danubiana.

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