La ville de San Cristobal de Las casas, dans le Chiapas…

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La ville de San Cristobal de Las casas, dans le Chiapas

Bâtie par les espagnols en 1528, (époque où elle avait un autre nom) San Cristobal de Las Casas, ville située à plus de 2000m. d’altitude est un endroit agréable à vivre. Les distances pour ce qui concerne le centre historique et ses alentours sont courtes : on peut, en marchant vingt minutes, se retrouver dans des quartiers résidentiels, plus proches des montagnes. La ville est entourée de montagnes: le Huitepec pour n’en citer qu’une, est une des plus hautes montagnes (2750 m) autour de la ville. Au sein de la ville, il y a certaines collines, comme le «Cerrito»,  ou encore le quartier «Cerrillo», ou encore la colline sur laquelle est installée l’église de Notre-Dame de Guadalupe, la sainte patronne de tous les mexicains.

Différents facteurs ont fait grandir la ville ces-dernières années et sa population s’est diversifiée. En effet, outre l’attrait touristique comme patrimoine architectural (nombreuses églises) et comme lieu -géostratégique- de transit pour rebondir vers de multiples destinations, San Cristobal fut, en 1994, prise par les Zapatistes, ce qui a par la suite eu de nombreuses répercussions.

On y trouve, en plus des nombreux hôtels et services liés au tourisme local, un échantillon de bars représentatifs des divers courants musicaux internationaux, (rock, jazz et courants alternatifs du rock, métissés à la salsa et autres rythmes latinos comme la cumbia, etc…) de quoi de pas perdre le nord pour l’européen que nous sommes! Cet aspect de culture « mondiale » se retrouve autant dans la gastronomie, que dans le vêtement, la spiritualité, etc…Mais la culture religieuse est avant tout et majoritairement catholique, bien que d’autres courants aient gagné en importance dernièrement.

Un autre aspect très intéressant à souligner est la structure de l’espace, autour du centre : ce sont une série de « quartiers », (Cuxtitalli, El Cerrito, Mexicanos, La Isla, La Merced, etc…) qui avaient une relative indépendance vis à vis du centre et semblent l’avoir toujours. Disons du moins, qu’il est agréable de s’y promener, parce que les gens ont une politesse, se saluent, et qu’à de nombreux endroits les portes des maisons sont ouvertes, et les habitants proposent, qui les tacos de base, qui des Tamales, nourriture ancestrale mais toujours succulente. Bref, une façon de vivre, le climat aidant, qui permet au passant d’être proche de ce qui se passe à l’intérieur, sans se sentir voyeur. Ces relations, de « quartiers » favorisent aussi la proximité des gens entre eux, et garantissent une forme de sécurité, très précieuse.

Aymeric Lehembre

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