Néofolk slovène, Carnavals et néotribalisme

9:49 Contact

Emission de deux heures, avec différents intervenants:
Christian Depouhon, (Liège, Pyr Fm)
David Teuwis (Liège/Bruxelles, globe-trotter)
Simon Fabre (grand voyageur et artisan/artiste basé actuellement au Mexique)

1) Néofolk slovène
2) Carnavals
3) Néo-tribalisme

http://www.djiboutik.be/wp-content/Capture-decran-du-2022-02-27-09-07-14.png

Nous avons retranscris ci-dessous l’interview avec Simon Fabre (en raison de la qualité un peu faible du son -interview faite par téléphone )

Interview avec Simon Fabre, artisan et artiste, résidant au Mexique

Aymeric : tu as donc connus ces deux villes, au Guatemala, San Pedro et San Marcos, et on peut dire que tu nous proposes une vision « de l’intérieur  celle d’un artisan qui vendait, sur place…

Simon: je l’ai connu du côté des gens qui travaillent en vendant des bijoux, cela permet une vision assez différente, différente de celle que pourrait avoir un voyageur qui vient sans savoir à quoi s’attendre, en touriste, car on est directement en contact avec la population locale. La magie de San Pedro (San Marcos est un peu plus spirituel) c’est que les populations locales s’entendent très bien avec ce côté new age, hippie, et puis actuellement il y a pas mal de musique électronique, c’est pour ça que j’avais parlé de Spiral Tribe, car il y a un festival électro et c’est organisé vraiment avec les populations locales, ce qui est un peu étonnant.

Aymeric :comment ça se fait, ce contact privilégié des travailleurs avec les populations locales?

Simon : disons qu’on peut tous entrer en contact avec elles, mais la particularité du travailleur, c’est que les populations locales acceptent les étrangers, et en tant que travailleur, l’accueillent d’égal à égal. Quand on arrive lá il y a une connexion qui va très vite. En venant une semaine c’est plus difficile, (par rapport à ce que j’ai entendu avant, de votre conversation). Une personne qui reste un mois créera bien sûr de vraies connexions, mais il faudra plus de temps

Aymeric : Et puis le fait que toi, tu es allé plusieurs années de suite

Simon : oui, mais, je le répète, quand on est travailleur ça va très vite. Moi comme bijoutier je suis étranger, mais il y a un groupe qui s’est monté pour l’artisanat du Guatemala, et les populations locales on dit « tout le monde a le droit de travailler, même les étrangers, ils nous apportent beaucoup ». Il y a un accueil.

Aymeric : c’est vrai que ce n’est pas le cas partout dans le monde

Simon : effectivement. Ce n’est vraiment pas le cas partout. Je pense que c’est ça qui explique cette magie, qui est un peu surprenante, et ces mélanges d’activités, on a parlé des chamans…Mais ça se mélange parce que les populations locales acceptent de partager, elles sont à la base de tout ça.

Aymeric :Tu y retournerais ?

Simon:je ne suis pas un mec versé dans le spirituel, donc San Marcos ce n’est pas mon truc. Mais j’ai beaucoup aimé San Pedro qui est très authentique, malgré la présence de nombreux étrangers, de passage. Il y a beaucoup à connaître, partager et découvrir

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